FICTIONS EN LIEN AVEC VIDOCQ  marqueur eStat'Perso

Publications sur Vidocq - Retour au Sommaire Bibliographique - Bandes dessinées sur Vidocq
 

Une revanche de Vidocq
Louis Noir  (1837-1901) - Edition de 1889 - E. Dentu [Collection personnelle]

Les aventures de Vidocq vue par le romancier d'aventures Louis Noir (frère du journaliste républicain Victor Noir qui fut tué par le Prince Pierre Bonaparte). Pour plus d'informations sur Louis Noir, voir l'excellent site de Mr Matthieu Letourneux sur le roman d'aventure ainsi que le petite biographie sur un site sur Bois-Le-Roi.

La plus grande lutte de Vidocq
Louis Noir (1837-1901) - L'édition présentée est celle de 1934 - Editions Tallandier [Collection personnelle]

Episode inventé des aventures de Vidocq.

 

Vidocq
Arthur Bernède (1871-1937)- 1922 - (réédité chez Fayard en 1980) [Collection personnelle]

Livre ayant donné naissance au film "Vidocq" de 1922. Outre Vidocq, Arthur Bernède est surtout connu pour avoir écrit plusieurs oeuvres policières dont le fameux "Belphégor".

Vidocq
Jean Floreal (?-?)- 1923 - Editions J. Ferenczi et Fils [Collection personnelle]

Résumé romancé de la vie de Vidocq dans la série "Les Grands Flibustiers"

 

Le cavalier de croix-mort ou Le vinaigre des 4 voleurs
Albert-Jean - 1944 - (Edition S.E.P.E) [Collection personnelle]

Livre ayant donné naissance au film "Le cavalier de croix-mort" de 1947.

Résumé :  L'histoire se déroule dans la région des Hautes-Alpes dans les années 1816 alors que Vidocq est à la tête de la brigade de sûreté parisienne depuis 5 ans.
Le Comte Simon de Chabre et Elisabeth d'Authon sont amants. Une nuit alors que les chauffeurs rodent dans la région, Simon est blessé accidentellement par François d'Authon, le mari d'Elisabeth. Simon ne voulant pas répondre sur sa présence dans les parage à une heure si tardive, c'est Lucille, qui voulant protéger le secret de sa soeur cadette, se dénonce comme étant l'amante de Simon de Chabre. Afin d'éviter que le déshonneur ne tombe sur la famille d'Authon, on décide d'organiser le mariage de Simon et de Lucille. Voyant cela d'un mauvais oeil, Elisabeth désormais délaissée par Simon, organise l'enlèvement de son mari qui en tentant de s'évader se tue accidentellement. Elisabeth accuse alors Simon, prétextant que celui-ci n'avait jamais pardonné à son mari la blessure qu'il lui avait infligé accidentellement.

C'est dans ce contexte qu'intervient Vidocq qui est présenté assez fidèlement. Pour dénouer l'intrigue, il n'hésitera pas à faire usage du déguisement et à utiliser toutes les ficelles qui ont fait le succès de ses enquêtes.
Le titre original du livre est "Le vinaigre des 4 voleurs" (en référence à une mixture de plante utilisée lorsqu'une dame s'évanouissait). Le titre "Le cavalier de croix-mort" est la reprise du titre de l'adaptation cinématographique de 1947.

Les aventures de Vidocq
Adaptation de la série de Georges Neveux par Cécile Renaud  - 1967 - Editions des deux coqs d'or [Collection personnelle]

4ième de couverture :  "François VIDOCQ eut un haut-le-coeur devant le spectacle qui s'offrit à lui en entrant dans la cour de la prison de Bicêtre : des hommes, grelottant de peur et de froid attendaient d'être ferrés. Il y avait là des criminels endurcis, des brutes sans foi ni loi, mais aussi des hommes condamnés pour de simples peccadilles. VIDOCQ, lui, ne se rappelait plus très bien quel crime il devait expier. En fait, il n'avait jamais tué personne. Pris pour une première fois par erreur, il s'était évadé de prison; repris, il avait réussi à se délivrer de ses fers; emprisonné pour une troisième fois, il avait encore faussé compagnie à ses gardiens en les bernant avec un brio extraordinaire. Depuis le jeu continuait... un jeu terriblement dangereux où VIDOCQ, le bandit au grand coeur, risquait sa vie en tenant tête à l'inspecteur Flambart, son ennemi acharné."

Les nouvelles aventures de Vidocq
Georges Neveux (1900-1982)
Auteur des scénarii des deux séries télévisées.- 1973 - Gallimard [Collection personnelle]

Livre qui retranscrit la série télévisée du mme nom. On y trouve les aventures suivantes : "La caisse en fer", "Les trois crimes de Vidocq", Les chevaliers de la nuit", "Les chauffeurs du Nord" et "Les banquiers du crime". Tous les dialogues de la série y sont retranscrits.

Le détective volé
René Réouven - 1988 - Denoël[Collection personnelle]

4ième de couverture : "Le chevalier Dupin créé par Edgar Poe a-t-il inspiré Sherlock Holmes ? On ne s'est pas privé de le dire au point que Conan Doyle agacé envoie ses héros enquêter sur ce mystérieux personnage.
Dans le Paris de 1833, décor de La Lettre volée, ils ne retrouvent pas Dupin mais rencontrent un assassin hors du commun nommé Lacenaire, ainsi que le premier "privé" de l'histoire, ancien bagnard, ancien chef de la sûreté, François Vidocq. Puis à la recherche de Poe lui-même, les voici dans l'Amérique de 1849 où ils élucident la mort mystérieuse du grand poète grâce à une analyse mouvementée du Mystère de Marie Roget. Pour Sherlock Holmes et Watson une périlleuse course-poursuite entre la réalité et la fiction
"

 

Les chevauchées du Capitaine de Betz
Vladimir Bodiansky - 1995 - Denoël [Collection personnelle]

4ième de couverture : "1820: Alexandre de Betz, ancien officier de la Grande Armée, poursuit sous la Restauration une obscure carrière dans la gendarmerie royale. Têtu, bougon, cynique, il se considère au service d'une justice qui doit sanctionner le duc ou le banquier autant que le laboureur ou le l chemineau. Dans le Périgord des croquants encore apeurés par la terreur blanche, dans le Berry des maléfices et des envoûtements, dans le Paris de Vidocq, archétype des policiers pourris, Alexandre, à force de traquer et de mettre aux fers la pègre des barrières et des bois, remonte jusqu'aux salons, aux châteaux et aux marches mêmes du trône. Car rien n'arrête un capitaine de gendarmerie... Et ses chevauchées fringantes, de mystère en mystère, nous dessinent un étonnant tableau de la France du XIXe siècle. l'auteur, né en 1929, a écrit de nombreux romans policiers. Les Chevauchées du capitaine de Betz est son premier roman historique."

Un assez bon roman même si le personnage principal est peu attachant : c'est un gendarme assez rustre qui n'hésitera pas à exécuter de ses mains 2 femmes (une meurtrière et sa complice) sans autre forme de procès. Quant à l'intervention de Vidocq, il est purement et simplement traité comme un homme de main à la solde de Talleyrand qui n'hésite pas à faire organiser un meurtre par ses hommes. Même dans les plus grands délires qui ont pu naître de la jalousie provoquée par Vidocq en son temps, jamais une telle accusation n'a été évoquée. Le seul intérêt est l'intervention de Canler qui fut l'un des plus farouches adversaires de Vidocq et de ses méthodes. Ce "père-la-vertue" prendra plus tard la direction de la sûreté parisienne (comme quoi discréditer les gens peut être parfois payant).


(Zoom sur la Série)

"L'homme au fiacre" et "Le voleur de tête"
Georges J. Arnaud - 06/1998- L'Atalante [Collection personnelle]

De l'auteur de la célèbre "Compagnie des glaces". C'est dans ces 2 épisodes de l'excellente série des aventures des frères Roquebère que l'on croise un Vidocq opportuniste au portrait peu flatteur.

Quelques erreurs concernant ces apparitions de Vidocq :

  • En Fin 1829 : Vidocq n'avait aucun problème d'argent comme l'exprime le livre : en début 1830, il se mariait avec sa 3ième femme et les seuls problèmes qu'il rencontra autour de cette époque furent un différent qui l'opposait à son éditeur concernant la parution de ses mémoires de 1828. De plus il est écrit qu'il sollicite les frères Roquebère pour faire recouvrir des créances de façon illicite, or c'est ce genre de procédés que Vidocq combattra pendant toute la période durant laquelle il sera le directeur du "Bureau des renseignements universels".

  • Page 91, il est écrit que Vidocq n'appartenait plus à la Police"depuis qu'il avait organisé un vol pour se mettre en valeur en arrêtant rapidement les coupables" ce qui est de la calomnie pure et simple puisque si Vidocq démissionne de la sûreté en 1827 c'est sous la pression du préfet Delavau et de son adjoint Duplessis qui monte une cabale contre Vidocq et décide de le remplacer par Coco Lacour (un intrigant arriviste et malhonnête) à la tête de la sûreté. Vidocq ne peut accepter ce traitement humiliant et décide de démissionner.

  • Le portrait de Vidocq est fortement noircit dans le livre : Il est décrit comme maître chanteur et voleur or en 1830, Vidocq était un homme d'affaire qui s'employait à aider les anciens bagnards en leur donnant du travail dans sa papeterie. Quant à ses relations avec la Police de cette époque elle ne reprirent qu'en 1832 lors d'un vol au Cabinet des médailles où l'on fit appel à lui pour démêler cette affaire que la police de l'époque n'arrivait pas à résoudre. Cette affaire lui permettra de reprendre les rênes de la sûreté en mars 1832. En Novembre 1832, de multiples pressions de la part de ses ennemis s'exerceront sur Vidocq et la menace de la dissolution de sa brigade le fera démissionner.

  • Il est écrit dans "Le voleur de tête" que Vidocq cherchait à reprendre sa place de chef de la sûreté alors que sa réintégration dans la Police fut faite à la demande des autorités de l'époque et non à la demande de Vidocq.

  • Vidocq est présenté comme un maître chanteur alors que toute sa vie durant il accumula des informations sur les grands de ce monde sans jamais en divulguer une once (c'est une qualité qui sera unanimement reconnue par tous ses clients et amis). C'est ce formidable réseau d'informations "explosives" qui entraînera une grande jalousie de la part de la Police et de multiples perquisitions dans ses bureaux.

  • Enfin, on se rend compte que tous les policiers décrits par Georges J. Arnaud ressemblent fortement à Vidocq : ils connaissent les lois du milieu et sont de parfaits argotiers. Ce genre de policiers ne pu exister que grâce à Vidocq qui, le premier, fit comprendre aux autorités que la Police ne pouvait combattre le monde du crime qu'en en connaissant toutes les ficelles. Vidocq poussa l'exercice un peu loin en utilisant dans sa brigade des repris de justices pas toujours canalisables mais les "indics" d'aujourd'hui sont les héritiers des "cosaques irréguliers" de Canler, eux même héritiers de "la bande à Vidocq".

A lire absolument !!

Série X Vidocq
Zara - 2001 -Vauvenargues Coll: Serie X

D'abord un peu rétissant à la lecture de cet ouvrage, j'ai été agréablement surpris de voir que ces aventures de Vidocq suivaient en fait de façon très documentée les vraies Mémoires de Vidocq, on y retrouve les noms, les lieux, les péripéties, bref, toute la trame du récit des Mémoires. La seule particularité est l'insertion des scènes érotiques (en fait carrément pornographiques) au cours des rencontres féminines de Vidocq. Vidocq y est un super étalon que rien n'arrête dans le domaine du sexe. Au final, pas si désagréable que ça à lire.


La collection se compose de 4 ouvrages :     
  • N°  35 : Les amours de Vidocq (26/10/1999)
  • N°  66 : Vidocq et les pisseuses (23/05/2001)
  • N°  87 : Vidocq s'envoie en l'air (19/06/2002)
  • N° 105 : Vidocq partouze (2/06/2003)
  • N° 126 : Vidocq se débauche (21/04/2004)
    A lire par curiosité.
  • Pandemonium
    Johan Heliot - 01/2002 - éditions Le Bélial [Collection personnelle]

    "Pandémonium nous plonge en plein coeur de Paris en 1832. Un jeune écrivaillon Frédéric trouve en arrivant chez lui deux hommes du fameux patron de la brigade de sûreté, Vidocq. Aussitôt emmené devant lui, il apprend que son nom figure sur une mystérieuse liste " oubliée " par une équipe de cambrioleurs sur les lieux de leur forfait. Deux problèmes se posent alors. Qui sont ces malfrats propriétaires du papier et voleur d'une maquette d'un fort de Vauban ? Que fait le nom de Frédéric sur cette liste et pourquoi en est-il le seul vivant ? Des mystères qui intriguent Vidocq autant que notre jeune héros. Cela a-t-il un lien avec ce mystérieux prince qui va dans quelques pages l'inviter à une réception fastueuse pour des raisons inconnues ? Notre homme n'est pas au bout de ses surprises. (Résumé trouvé sur le net ) "

    Franchement....bof !

    La vérité sur la rue Morgue
    René Reouven - 2002 - Flammarion [Collection personnelle]

    4ième de couverture : "Edgar Allan Poe a-t-il vécu à Paris ? En tout cas, il y situe trois de ses Histoires extraordinaires, " Double Assassinat dans la rue Morgue ", " La Lettre volée " et " Le Mystère de Marie Roget ", trois récits qui n'ont apparemment d'autre lien entre eux que leur protagoniste, le fameux Dupin, un des modèles probables de Sherlock Holmes, et la ville de Paris.
    Voire... Si l'on se donne la peine de démêler l'écheveau de leurs péripéties, si l'on veut découvrir, comme dit l'autre, les choses qui sont derrière les choses, on constate que les trois récits ressortissent en fait à un drame unique, dont l'auteur s'est appliqué à truquer les ressorts et masquer les vérités.
    Qu'on les mette au jour, comme le fait ici une figure littéraire du XIXe siècle des plus inattendues, et du coup, le drame en question prend une autre dimension, change de couleur, en même temps que s'éclairent certains mystères dans la vie et l'œuvre du grand écrivain maudit..."

    Bof...un  mélange qui ne vaut pas les histoires originales de Poe.

    Les Ogres de Montfaucon
    Gérard Dôle - 2004 - Terre de Brume [Collection personnelle]

    4ième de couverture de François Ducos : "Au départ, il y a Edgar Poe et la trilogie du chevalier Auguste Dupin :" Double assassinat dans la rue Morgue " (1841), " Le Mystère de Marie Roget " (1842-1843), " La Lettre volée " (1844), trois contes traduits par Baudelaire qui les inclura dans Histoires extraordinaires et Histoires grotesques et sérieuses. Ces nouvelles, éditées sans interruption, sont à 1a base du roman policier moderne. Dans le Paris mouvementé de la Monarchie de Juillet, elles mettent en scène un enquêteur privé, Auguste Dupin, dont les seules facultés d'observation et d'analyse lui permettront de venir à bout de redoutables énigmes judiciaires. Malheureusement, le lecteur avide des exploits de Dupin, dut se contenter de ces trois textes jusqu'en 1968, année ou le Britannique Michael Harrison publia un premier recueil de nouvelles aventures, paru en France sous le titre Le Retour du chevalier Dupin (1990). Maintenant, voici Gérard Dôle et ses Ogres de Montfaucon, ou comment l'illustre Auguste Dupin va nous éblouir à treize reprises. Des hommages inédits, mais pas des imitations, car ici le Paris historique se trouble pour laisser passer l'étrange et fantasmagorie - ce n'est pas pour rien que l'auteur est aussi celui des nouvelles aventures de Harry Dickson. En résumé, beaucoup de mystère et parfois une touche de fantastique, jusqu'à la surprise finale qui devrait ravir les nombreux passionnés de Sherlock Holmes."

    Le Cauchemar Mandchou
    Gérard Dôle - 2005 - Terre de Brume [Collection personnelle]

    4ième de couverture de François Ducos : "Créé par Joseph Sheridan Le Fanu, le Dr Martin Hesselius, qu’on peut considérer comme le premier authentique détective des Ténèbres, apparaît en 1869 dans "Le Thé vert", une nouvelle faisant partie d’un ensemble où figure également "Carmilla", le chef-d’œuvre de la littérature vampirique.
    En furetant dans les volumineuses archives de Vidocq, célèbre chef de la Sûreté parisienne, Gérard Dôle a découvert un lot d’une quarantaine de lettres adressées par Hesselius à son compatriote le Dr Justinus Kerner. C’est avec ce matériau qu’il affirme avoir écrit
    Le Cauchemar mandchou, roman épistolaire d’aventures exotiques et fantastiques, rocambolesque à souhait. L’essentiel de l’histoire se passe en Chine, alors que s’éteignent les derniers feux occidentaux de l’épopée napoléonienne. C’est un Empire du Milieu traversé de prodiges, comme dans un cauchemar sans fin, où un empereur vampire défie le pouvoir temporel. C’est surtout une fabuleuse histoire de doubles, chacun étant l’ombre de quelqu’un d’autre, tel ce colonel Champauvert, celui qui n’est pas mort à Eylau, mais à Waterloo.
    On sait maintenant ce que furent ces années aventureuses au cours desquelles il n’était pas rare pour Hesselius de rencontrer un officier de la Grande Armée devenu loup-garou, ou un monarque chinois se déplaçant à tire-d’aile afin d’aller vampiriser ses victimes
    ."

    J'ai appris par l'auteur d'un site sur Gerard Dôle que Vidocq apparaissait dans ces deux ouvrages ("Le cauchemar mandchou" contient même le texte d'une lettre de Vidocq adressée à Paul Féval en 1849). Je dois donc en entreprendre la lecture.

    Pas encore lu.
     

    Le Carnaval des enclonés
    Richard Bessière  - 2007 - éditions Rivière Blanche [Collection personnelle]

    4ième de couverture : "Au XXVème siècle, l'humanité a été balayée de la surface de la Terre par une série de cataclysmes. Mais ses machines infatigables ont alors entrepris de cloner ce qu'elle avait enfanté de meilleur-et de pire ! C'est ainsi qu'aux côtés d'Albert Einstein et d'Al Capone, de Vidocq et d'Henri III, de Robin des Bois et des Frères Dalton se retrouve Dan Seymour, l'Agent Spatial No. 1 du XXIème siècle, ressuscité dans un monde fou du futur, véritable brocante galactique de l'histoire de l'humanité, le CARNAVAL DES ENCLONES..."

    A lire pour l'humour et le style, plus que pour l'évocation de Vidocq.

     

    Vidocq
    Michel Peyramaure - 2007 - Robert Laffont [Collection personnelle]

    4ième de couverture : "Jean Valjean dans Les Misérables, c'est lui... Vautrin dans La Comédie humaine, c'est encore lui. Eugène Sue et Alexandre Dumas ont puisé dans ses Mémoires et ses confidences. Alors, la vie de François Vidocq, ancien forçat devenu chef de la brigade de Sûreté de Paris, une mine inépuisable pour les romanciers ? Sans doute. Un génie, le Napoléon de la police, comme on l'a écrit ? Peut-être. Dans ce roman, Michel Peyramaure s'est attaché avant tout à rechercher la vérité de cet homme au destin extraordinaire, partagé entre la légende et l'histoire. Vidocq a mis à la mode la littérature de bagne et les grandes enquêtes criminelles. Il avouera avoir trop aimé les duels (dans sa jeunesse) et les femmes (toute sa vie). Les femmes... Quelques ombres légères traversent ces pages : la Marioune... Annette... Fleuride... Lisa...
    On célèbre, le 11 mai 2007, les cent cinquante ans de la mort de Vidocq... Après Cartouche et Mandrin, Michel Peyramaure ne pouvait se priver du plaisir de faire le portrait de ce flamboyant personnage."

    Ce roman de Peyramaure représente un bel hommage à Vidocq pour les 150 ans de sa mort.
     

    Le secret de Maxime Navarre  
    Michel Dodane  - 2009 - éditions Albin Michel

    4ième de couverture : "En 1830, en Franche-Comté, les parents du petit Maxime Navarre sont assassinés sous les yeux du garçon, qui parvient à échapper aux meurtriers. Traqué, apeuré, l’enfant se lance sur les routes, fuyant sans trêve ni repos un ennemi aussi mystérieux qu’implacable, acharné à sa perte. Paris, ses pièges et ses sortilèges, l’attendent. Il y rencontrera Dumas, George Sand, Chopin, Vidocq et même le roi Louis-Philippe, pour les plus illustres. Un ancien hussard, une fille publique et une troupe de saltimbanques pour les plus humbles.
    Passions, trahisons, vengeance… dans la lignée d’un Dumas ou d’un Féval, ce flamboyant roman initiatique de l’auteur des Enfants de la Vouivre nous plonge au cœur d’un XIXe siècle en mutation sur les traces d’un héros plein de panache, passant tour à tour des ténèbres à la lumière, du chaos à la clarté des siècles à venir, dans le sillon des grands hommes qui ont fait l’Histoire."

    Pas encore lu.

    La tour noire
    Louis Bayard  - 2010 - éditions Le Cherche-Midi [Collection personnelle]

    4ième de couverture : "Paris, 1818. Les expériences révolutionnaires et napoléoniennes ont vécu. Dans un pays en pleine confusion politique, les Bourbons, en la personne de Louis XVIII, sont de retour sur le trône. C’est dans ce contexte politique et social trouble qu’Hector Carpentier, un jeune étudiant en médecine, est soupçonné du meurtre d’un inconnu. Mais le directeur de la Sûreté nationale, François Eugène Vidocq, doute de la culpabilité d’Hector.

    Personnage mystérieux, féru d’investigations scientifiques et d’espionnage, Vidocq doit mettre tous ses talents en œuvre lorsqu’il comprend que l’affaire est liée à la disparition du Dauphin, Louis XVII, officiellement mort en 1795 à l’âge de dix ans à la prison du Temple, construite cinq siècles plus tôt par les Templiers. Alors qu’un tueur mystérieux continue à sévir dans les rues de Paris, commence pour Vidocq, secondé d’Hector, une enquête passionnante.

    Avec une intrigue mêlant politique, histoire et conspiration, et une reconstitution magistrale du Paris de l’époque, Louis Bayard nous offre, après Un œil bleu pâle, un thriller historique de tout premier ordre, aux rebondissements incessants, à la tension et au suspense d’une rare intensité.
    "

    Un très bon roman historique avec un Vidocq truculent et somme toute relativement réaliste. Je regretterai juste un manque de détail dans les descriptions du XIXe (la référence étant pour moi la série des frère Roquebère de Georges J. Arnaud).

    Je le conseillerai à tout amateur de Vidocq et de roman historique.

     

    Le duc d'Otrante et les compagnons du Soleil
    Jean d'Aillon - 2010 - Ed. Labyrinthes [Collection personnelle]

    4ième de couverture : "Choisie par les Jacobins pour incarner la déesse Raison, la jolie Fassy est massacrée dans la prison d’Aix en 1795 lors d’une insurrection contre-révolutionnaire. Quatre ans plus tard, Camille de Clapiers, général des Compagnies du Soleil qui se bat pour le retour de la monarchie, est arrêté et fusillé en dépit des efforts désespérés de son ami de toujours, Gabriel de Montfort, qui aura tout tenté pour le libérer. Ce dernier, recherché par la police impériale, se réfugie à Londres où il se met au service des Premiers ministres William Pitt et Spencer Perceval. De son exil, il n’a de cesse de poursuivre sa lutte contre le Consulat et l’Empire mais son dessein est de rentrer en France pour venger Fassy et son ami Camille. Il se rapproche d’une société secrète qui prépare un complot pour renverser Bonaparte et devient leur espion. De retour à Aix, il croisera la route de Joseph Fouché, duc d’Otrante et ancien ministre de la police, de Vidocq, le bagnard devenu policier, et des Compagnons du Soleil dont il devra déjouer les intrigues au cours d’une lutte à mort.

    Jean d'Aillon est né en 1948 et vit à Aix-en-Provence. Docteur d'Etat en sciences économiques, il a fait une grande partie de sa carrière à l'Université, puis dans l'administration des Finances. Responsable durant plusieurs années de projets de recherche en économie, en statistique et en intelligence artificielle au sein de la Commission européenne, il se consacre aujourd’hui à l’écriture et à sa passion pour l’Histoire.".

    Pas encore lu.

     

    Vidocq, une vie...deux destins
    JC Guiborel  - 2011 - éditions JcG [Collection personnelle]

    4ième de couverture : "François Vidocq, le plus extraordinaire personnage du XIXe siècle, aussi bien voleur que geôlier, à été le plus habile des agents secrets sous Napoléon 1er, Louis XVIII et Charles X. Tous ses amis, Alexandre Dumas, Lamartine, Eugène Sue, Balzac, ont subi son influence. Il aidera les bonapartistes sous le second empire et Napoléon III...

    L'auteur retrace le parcours exceptionnel de cet homme, ami et terreur des malfaiteurs, dépassant un quelconque James Bond, démissionnant deux foix de son poste de Chef de la sûreté, puis créant un bureau de renseignements. Nous revivons le décès troublant du Prince de Condée et la "chevauchée" nationale de la Duchesse de Berry.

    Nous retrouvons la famille de Couesnon mêlée à cette épopée. Dans la tourmente du 19e siècle. Aubin, le fils, a rejoint la brigade de Vidocq... En 1827, c'est l'expédition en Algérie et la bataille d'Alger."
     

    Je n'ai pas encore commencé cet ouvrage mais n'ai fait que le feuilleter et quelle ne fût pas ma surprise d'y voir paraphraser et même copiés des passages entiers de mon site !!, chose qui ne me dérangerait pas outre mesure si une petite référence à celui-ci avait été faite dans la bibliographie. Mais que nenni !! Pas même une référence à un ouvrage qui traite de Vidocq (au minimum ses mémoires !! bien que de nombreuses informations ne figurent que dans les ouvrages de Jean Savant, de Maurice Barthélémy et sur internet via mon site, aucune référence non plus à ces sources !!). Quand on se dit romancier, et que l'on a l'audace de mettre un copyright sur son ouvrage, on respecte au moins le travail des autres !!...c'est un minimum !. Vidocq n'est pas une marque de produit dont on se sert pour vendre du papier ! J'ai laissé mon site volontairement "ouvert" mais l'utilisation de passage à des fins commerciales me gêne quand même un peu.

    Autant dire que cette première constatation ne me donne pas très envie de lire le contenu de ce livre et d'emblée je ne le conseillerai pas aux vrais amateurs de Vidocq.

     

    La Canine impériale
    Studio Lou Petitou, Pierre Charmoz - 2011 - éditions Sous la Cape [Collection personnelle]

    4ième de couverture : "1853. Monsieur et madame Badinguet sont à peine installés aux Tuileries que le pavé parisien regorge de cadavres exsangues. Vidocq et Renan mènent l’enquête, secondés par Prosper Enfantin, les saint-simoniens et l’énigmatique Van Helse. Sans oublier Anaïs, Élisabeth et la marquise de Las Maresmas, bien décidées à en remontrer aux hommes pour l’efficacité de la chasse anti-V. Nos vaillants détectives devront affronter de terribles non-morts : Ninnah et Jonathan, les Américains du Vampire de Wall Street; l’ignoble Hochepot, un protégé de Morny; et l’archivampire Torquème, un exorciste dévoyé qui ne craint ni l’ail ni les crucifix.
    Dans cette fresque historique épatante, le lecteur croisera la route du cabaretier Mimile, de sa mère Minette la bouquetière octogénaire, ainsi que du sombre Al-Qâsim, adepte de Tôt-Draa, la divinité chauve-souris. Toute une foule de personnages habite le récit: le zouave Jacob; les clochards Peau-de-Lapin, Vingt-Sous et Bouche-Trou; l’énigmatique professeur Rongne; la céleste soeur Léonice; la délicieuse Pauline, adepte de la tatane normande; le jeune Peabody, qui découvre les charmes de la capitale; le prêtre interdit Lardennais, ancien compagnon de séminaire de Renan...
    "

    Vidocq contre des vampires...cela peut être intéressant (même si historiquement, en 1853, Vidocq n'était pas eu mieux de sa forme puisque c'est cette année qu'il manqua de mourir du choléra).

    Pas encore lu.


    Vidocq et l'affaire Talleyrand-Périgord

    Jean-Charles Malet - Mars 2012 - éditions Alice Lyner

    4ième de couverture : "Janvier 1822. Vidocq, l’ancien forçat devenu policier est convoqué au ministère de la police. Lorsqu’un ministre vous convie dans son bureau soit vous allez passer un sale quart d’heure, soit, après de brèves flatteries, il vous confiera une mission qui risquera de ruiner votre carrière si vous n’êtes pas en mesure de la mener à bien jusqu’à son terme. Vidocq en avait vu d’autres. Inutile de s’alarmer pour si peu.
    « Vidocq, j’ai une mission délicate et de premier ordre à vous confier, connaissez-vous monsieur le Prince de Talleyrand-Périgord ? ».
    Le chef de la Sureté se redressa brusquement sur son fauteuil. Il ne s’attendait pas à ce qu’on en vienne à aborder le nom d’un tel personnage.
    Les faits : deux domestiques de l’ancien ministre de Napoléon sont retrouvés nus, les bras en croix, cloués à un portail, une couronne d’épine autour de la tête. Deux morts retrouvés crucifiés chez un évêque défroqué cela fait désordre.
    Vidocq quitte donc Paris sur le champ pour rejoindre les terres du Prince afin de tenter de résoudre cette « affaire Talleyrand-Périgord ».

    Né en 1967 à Valençay dans l’Indre, Jean-Charles Malet a grandi à l’ombre du majestueux donjon du château acquis par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Passionné d’histoire et de Vidocq, il nous plonge au plus près de la vie et de l’univers du début du XIXe siècle mêlant ainsi réalité historique et récit romanesque. La rencontre improbable entre l’ancien bagnard et le diable boiteux donnera-t-elle lieu à une collaboration sans tache ?

     

                Ce roman est une vraie bonne surprise au regard de la déception qu'avait suscitée le livre de JC Guiborel paru l'an dernier (comme quoi tous les "JC" ne se ressemblent pas !). Avec "La Tour Noire", c'est mon roman préféré mettant en scène Vidocq. Pour un premier roman, je le trouve excellent.

    Ses points forts :
    - L'intrigue est passionnante avec du mystère, de l'action et des personnage historiques et réalistes.
    - le style est fluide et très agréable bien équilibré entre les descriptions et l'action (aucune longueur, cela se lit très vite....trop vite en fait !)
    - On voit que l'auteur connait son Vidocq sur le bout des doigts avec de nombreuses anecdotes sur sa vie et un caractère conforme à la réalité (connue) du personnage.
    - Les descriptions de la région dans laquelle se passe l'action permettent un petit voyage touristique intéressant qui donne envie de visiter les lieux.

    Ses points faibles :
    - L'écriture en caractère gras de l'impression assez étonnante...c'est énorme !!
    - Du point de vue du scénario, la mise en scène des 2 meurtres qui amènent l'enquête me parait un peu trop voyante (crufixion avec couronne d'épine...quand même !). Elle ne peut qu'attirer la Police à enquêter alors que 2 simples disparitions "sans laisser de trace" auraient été plus discrètes et n'auraient certainement pas amené Vidocq sur les lieux. Mais bon, c'est vrai que sans cela, il n'y aurait certainement pas eu d'enquête donc de Vidocq, donc d'histoire, donc, je chipote.
    - Un seul livre !!....à quand le suivant mettant à nouveau en scène Vidocq ???

    En conclusion :
    - Si vous êtes fan d'intrigues policières et de suspens, achetez-le !
    - Si vous aimez les romans historiques, achetez-le !
    - Si vous aimez la région du Château de Valençay (Indre), achetez-le !
    - Et si vous aimez Vidocq....vous m'avez compris !!

    PS : Je ne touche aucun pourcentage sur les ventes ;-)

       


      AMBIANCES VIDOCQUIENNES

    Cette section bibliographique comprend des romans qui se déroulent à l'époque de Vidocq sans pour autant faire référence au personnage.

    Le Crime du pont neuf
    Jacques Dianajan  - 2008 - éditions editeurindependant.com [Collection personnelle]

    Résumé : "Paris, les années 1830, sous la Monarchie de Juillet: le sergent Ramuzot constate la noyade d’un corps, retrouvé par un jeune batelier. Il s’agit d’une femme issue de la bourgeoisie dont les blessures s’apparentent à une signature. Du haschisch est retrouvé sur elle.
    Le jeune inspecteur de police Nicolas Bertillon et son sergent vont enquêter dans les milieux littéraires, le club des Haschischins, parmi les francs-maçons et vont finalement remettre en question le jugement d’un procès politique historique."

    Madame Vidocq
    Henri Tessier  - 1889 - éditions E. Dentu [Collection personnelle]

    Résumé : "xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx" 

    Pas encore lu mais le titre m'interpelle assez !
     

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