FICHE TECHNIQUE | |||
Réalisation | PITOF |
![]() (Galerie d'Images) | |
Scénario | Jean-christophe GRANGE, PITOF | ||
Producteur Délégué | Dominique FARRUGIA, Olivier GARNIER | ||
Production | RF2K, Studio Canal+, TF1 Films Production | ||
Musique | Bruno Coulais (Voir Site Officiel) | ||
Décors | Jean RABASSE | ||
StoryBoard | Fabien Lacaf | ||
Costumes | Carine SARFATI, Marc CARO | ||
1er Assistant | Patrice EBERHARD, Thierry MAUVOISIN | ||
Photo | Jean-Pierre SAUVAIRE | ||
Dir. Production | Jean-François MALLET, Sylvestre GUARINO | ||
Montage | AÔlo AUGUSTE | ||
Régie | Samuel AMAR | ||
Distributeur | UFD | ||
Presse | Isabelle SAUVAGNON |
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Rôle |
Acteur
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Rôle Acteur | ||
François Vidocq |
Gerard DEPARDIEU |
Veraldi |
André PENVERN | ||
Etienne Boisset |
Guillaume CANET |
Lafitte |
Gilles ARBONA | ||
Nimier |
Moussa MAASKRI |
Leviner |
Jean-Marc THIBAULT | ||
Preha |
Inès SASTRE |
Gandin |
Akonio DOLO | ||
Lautrennes |
André DUSSOLIER |
La Matrone |
Nathalie BECUE | ||
Marine Laffite |
Isabelle RENAULD |
Sylvia |
Edith SCOB | ||
Tauzet |
Jean-Pierre GOS |
Froissart |
François CHATTOT | ||
Belmont |
Jean-Pol DUBOIS |
Le Journaliste |
Luc-Antoine DIQUERO | ||
Le vieux souffleur |
Fred ULYSSE |
Ouvrier Souffleur |
Dominique ZARDI |
L'HISTOIRE |
Paris, 1830 |
CE QUE J'EN PENSE | |
CE QUE J'AI AIME : L'Image, les couleurs et la lumière : J'ai beaucoup aimé les teintes et l'image hyper léchée due au numérique. Cela peut parfois dérouter et donner un aspect artificiel mais moi j'aime ça. Certaines teintes étaient assez proche de celles de Sleepy Hollow d'autre part les vues avec premiers plans et arrière plan tous deux nets donnent un aspect pictural très particulier. Mais je sais que beaucoup de critiques ont descendu l'image de Pitof, en tout cas, son image est tout sauf laide. Les décors : Mélange de vrais décors et d'incrustation numérique les décors nous font plonger dans un Paris irréel et stylisé à l'extrême. Les costumes : Que ce soient ceux des gens de la rue ou des nobles, les costumes sont des merveilles et j'attends avec impatience le retour des redingotes (de l'anglais "Riding-coat" : un manteau pour monter à cheval) !!!. Le casting : Mis à part Guillaume Canet (voir la rubrique CE QUE J'AI MOINS AIME), les autres acteurs sont excellents. Depardieu est le Vidocq rêvé, il a la corpulence, l'aspect sauvage et déterminé et aussi la ruse qu'avaient le vrai Vidocq (en fait, c'est presque le sosie de Vidocq mis à part le fait que le vrai était blond et non brun comme on le représente toujours dans les séries, films et BD). J'ai bien aimé aussi le rôle de Nimier (Moussa Maaskri) qui tenait bien son rôle de mauvais garçon repenti, associé de Vidocq. Dussolier est aussi très bon en policier nerveux et tendu par les événements politique qui se déroulent parallèlement à l'enquête (c'est ce genre de personnage qui a fait appel au vrai Vidocq après qu'il ait quitté la police.). Quant à Inès Sastre, elle tout bonnement à tomber par terre tant elle est belle (même si je n'ai pas trouvé son jeu extraordinaire !!). Les effets spéciaux : Surtout ceux associés aux décors. | |
Le scénario : Autant l'enquête peut paraître crédible autant la fin la rend complètement inutile. L'identité du tueur n'explique pas le pourquoi de l'enquête (certains expliquent que l'assassin se sert de l'enquête pour éliminer toutes les preuves qui l'accusent mais franchement, quel assassin ferait ça sachant que son ennemi le plus dangereux est mort ?). Sans compter que l'Alchimiste est très puissant et à peu à craindre des quelques pseudo-témoins qui subsistent. Franchement il eut mieux valu se contenter de raconter les VRAIES aventures de Vidocq qui à elles seules suffiraient à remplir un film sinon plus facilement une série TV tant ces aventures sont nombreuses !!!. Les gros plans : Mis à part dans la scène de foudroiement où je trouve le gros plan sur la victime et la fleur magnifique, la répétition des autres gros plans dérange quelque peu et rend un peu le procédé ridicule. Les mouvements frénétiques de cameras : Lors des combats, on a l'impression que le caméraman a participé à la bagarre, ce qui la rend peu visible (de tels procédés sont de plus en plus utilisés CF "Le Pacte des Loups" et c'est un peu pénible). Guillaume Canet : Je l'ai trouvé plat et sans relief. Je vais être gentil et mettre ça sur le compte de son rôle ambigu (comment jouer quelqu'un qui enquête sur un meurtre alors qu'il connaît parfaitement le meurtrier ???). Par contre j'encourage tout le monde à aller voir le Guillaume dans son excellent film "Mon Idole" où son talent explose véritablement. Les effets spéciaux : Ceux de la fin avec la scène des miroirs qui m'a semblé un peu ridicule. Personnellement j'ai interprété la faiblesse de l'Alchimiste face aux miroirs du fait qu'il voit son reflet et que son masque tente de capter l'âme de l'être qu'il voit (c'est à dire lui) mais est-ce vraiment ça ?....En tout cas les reflets de lumières émanant des miroirs m'ont semblé assez ridicules et très décalés par rapport à l'ambiance générale du film (ça faisait X-Men en 1830 !!). | |
En 1830 Vidocq n'avait pas encore son agence de renseignements mais était propriétaire d'une manufacture de papier infalsifiable à Saint-Mandé. Il n'ouvrit son agence qu'en 1833 après avoir fait un bref retour vers la Police de Sûreté en 1832. D'autre part son agence n'était pas qu'une simple officine comme il est montré dans le film mais de spacieux bureaux avec un portier en livrée. On voit Vidocq fumer le cigare alors que Vidocq ne
fumait pas du tout. Aucun ouvrage ne fait mention de l'utilisation par Vidocq d'une
canne-épée (même si elles étaient très en vogue à cette époque et que
Vidocq était un duelliste à l'épée redoutable) mais celui-ci ne sortait
jamais "sans un
long poignard, dont la lame fort large est masquinée en or, et dont le
manche est incrusté de pierreries" (Cf Louis Guyon dans sa "Biographie
des commissaires de Police").
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LA BANDE ANNONCE |
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QUELQUES AFFICHES A TRAVERS LE MONDE |
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